La joie pour avancer
Pourquoi la joie ?
Tout d’abord que nous dit la joie ? Elle nous montre le chemin sur lequel on souhaite avancer vite et qui nous rend heureux. On a envie de se mettre en action, en mouvement. Le corps avance tout seul vers ce chemin qui nous met en joie. Il n’y a pas de difficultés à se lever ou à faire. On le fait par pur plaisir et envie.
Alors pourquoi ne sommes-nous pas toujours en joie ?
Chaque émotion est là pour nous indiquer une action à faire dans le but de retrouver la joie. C’est pourquoi, si je n’écoute pas mes émotions je ne sais pas faire le réglage nécessaire.
Etre en joie, ce n’est pas simuler. C’est être dans son authenticité et son entièreté.
La joie a une connotation pour les femmes car historiquement on a parlé de fille de joie. Sûrement que notre compétence féminine à comprendre ce qui rendait heureux l’homme avait déjà été identifié. C’est vrai que l’intelligence émotionnelle ou dit autrement les compétences douces sont plus développées chez les femmes. Les messieurs apprennent cependant vite maintenant. On fait moins la guerre avec ses muscles qu’avec son intelligence.
J’y vois une recherche de l’humain à trouver le bonheur. On peut en conclure que ni les hommes ni les femmes étaient heureux. La joie a été associé au plaisir sexuel. L’étymologie du mot commence pareil: joie et jouissance.
C’est vrai qu’un plaisir extrême d’une compétition réussie ou autres réussites peuvent créer beaucoup d’endorphine et donc générer beaucoup de joie pour le cerveau.
L’être humain a besoin de sa dose quotidienne de joie comme d’un bon shoot naturel d’hormone.
Si cette partie du cerveau n’est pas suffisamment et régulièrement sollicité, l’aptitude se perd. L’humain va alors chercher au travers des substances l’activation de cette joie. Un verre d’alcool ne suffira plus et il en faudra encore plus.
Alors pour être en joie en tant qu’humain, il faut accepter de ne pas l’être et chercher à transformer ce qui est nécessaire afin de retrouver ce chemin. Osho dit: « cela se vit seul chez soi sans activité distrayante ».
Être en joie est une démarche personnelle. On peut quand même demander de l’aide. Cependant pour pouvoir faire cette transformation, il faut être conscient de son état. Sans cette prise de conscience, l’étape suivante n’est pas possible.
Alors pour être, il faudrait accepter comme le dit Shakespeare de ne pas l’être.
La joie est un choix comme ne pas l’être demande l’acceptation de son état.
Etes-vous prêt à vous dire à vous-même la vérité sur ce qui vous permet d’être en joie ?